Évoluer en tant que femme dans le milieu de la tech

Pour ce 2 ème épisode du podcast RED SOFA, nous accueillons Léa Vignaud, web-designeuse et intégratrice qui a suivi un parcours de reconversion professionnelle avec succès. L’occasion de discuter de son expérience avec les outils de créations web et notamment du versus entre Webflow et WordPress. Cet échange met également en lumière la place de la femme dans le domaine de la tech et l’utilisation de certains outils intelligents pouvant être un réel soutien.

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Pourquoi Webflow est-il si révolutionnaire selon toi ?
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"La prise en main est assez rapide, mais parce que j'ai des notions techniques, ça a été logique et facile de compréhension. Il y a beaucoup de raccourcis aussi. Tout l'UX et l'UI est hyper bien fait. Le dashboard pour moi est aussi compréhensible (…) La plateforme intègre tout un système de CMS, donc de création de contenu dynamique, ce qui peut être le cas sur du WordPress ou du PrestaShop aussi, assez facilement. Même pour le client, l'interface de cette gestion CMS est hyper fluide et flexible. Pour avoir formé des clients sur ce back-office-là, il est mille fois plus compréhensible. Il y a 3 ou 4 onglets max, alors que le VVS du WordPress ou du PrestaShop a 10 onglets, des plugins dans tous les sens, etc. Et c'est ça aussi la force de Webflow".

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Est-ce que t'as développé des process de création particuliers grâce à cette prise en main et grâce à cet outil qui t’ont permis de gagner du temps dans ton travail ?

"Alors écoute, des process particuliers pas forcément parce que plutôt familière, avec le monde de l'intégration from scratch. Mais pour le gain de temps, complètement parce que pour le coup, je suis complètement indépendante lors de la création d'un projet web. C'est-à-dire que je n'ai pas besoin de déranger ou de faire appel à mes collègues parce qu'on est 5 développeurs au sein de l’agence. Parce que toutes les fonctionnalités sont directement dans l'outil. Je pense surtout aux formulaires de contact où, mis à part ajouter le nom du dessinateur, un petit peu personnaliser le template de l'email, je peux tout gérer automatiquement et techniquement via l'outil. Donc c'est un gain de temps pour tout le monde mais bien entendu ça dépend du sujet du client. Le vrai plus c'est que je n'ai pas besoin de l'intervention humaine de mes collègues ça me permet de pouvoir gérer un projet de A à Z sans l'intervention."

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Comment l'intelligence artificielle (IA) va-t-elle modifier la manière de travailler à l'agence AWAM et influencer le travail des développeurs dans un futur proche ?

"Oui, c'est une bonne question parce qu'en ce moment même, on se pose pas mal de questions au sein de l'agence. Donc, on est en train de monter en compétence sur tous les sujets (...) On cherche à savoir comment on se positionne sur ça, sur quels types d'outils etc... On fait beaucoup de tests pour savoir ce qu'on peut utiliser, ce qui nous aide dans la productivité, ce qu'on peut proposer aux clients. (...) Sur la partie tech aujourd'hui, nous on l'utilise et ça nous aide essentiellement sur la revue de code (...) grâce à des ateliers qu'on fait aussi au sein de l'équipe. Et pour le coup, l'IA peut venir nous aider sur ça, à venir regarder notre code automatiquement et venir nous critiquer en nous donnant des bonnes pratiques donc c'est hyper intéressant puisque ça peut faire gagner du temps. Après moi j'aime bien garder quand même le côté humain dedans parce que je parlais de partage tout à l'heure. Quand tu es à côté d'un collègue, et que tu fais la revue de code, ça te permet de partager aussi avec lui et d'échanger sur les idées et donc in fine d'apprendre et c'est hyper important pour la continuité de l'équipe."

Est-ce que c’est facile d’évoluer en tant que femme dans le monde de la tech ?

« Aujourd’hui oui. Pour expliquer un peu mon parcours, j'ai commencé par 2 ans d'IUT en MMI donc métier du multimédia et de l'Internet à Michel de Montaigne à Bordeaux. On apprend pendant 2 ans tous les métiers liés au web, ça va de la com, au marketing, à la vidéo, à la photo, au juridique, en passant par le développement. Et c'est vrai qu'après ces 2 ans-là, je me suis naturellement orientée vers du marketing digital parce qu'un peu freinée, un peu mise dans une case. On était 10 filles sur une promo de 70. Donc forcément, aussi par un manque de confiance en moi à l'époque plus jeune, je me suis un peu mise dans une case et je me suis dit « je vais faire de la com et du marketing ». Alors que ça m'intéressait quand même le développement (…) Aujourd’hui oui, ça fait plaisir d'être une nana dans une équipe de gars. Je pense que c'est intéressant et en tout cas, pas perdre espoir dans le fait que les femmes dans la tech sont de plus en plus présentes, et c'est important de le dire, et surtout d'y croire. »

« Codez mesdames, c'est chouette. »
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L’intégralité de notre échange avec Léa Vignaud est à écouter sur notre podcast RED SOFA, disponible sur Spotify et Deezer.

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